Le jour des championnats de France, j’ai fait le déplacement jusqu’à Lyon, là où ils se déroulaient. L’angoisse montait et devenait difficile à gérer mais il ne fallait pas se laisser aller, j’essayais de prendre sur moi et de relativiser : je préparais ce championnat depuis plusieurs mois et je savais que j’étais prêt. L’heure de mon passage est arrivée et je suis, encore aujourd’hui, très fier de ce que j’ai pu faire ce jour-là. J’ai d’ailleurs remporté le titre de champion de France et c’est sûrement l’une des plus belles réussites de ma vie, si ce n’est la plus magique.